Aziraphale

« La vie est faite de libertés »

AVANT L'ÎLE

LE DÉBUT D'HISTOIRE

C'était l'histoire de deux femmes s'aimant d'un amour fou. Deux opposés : une ange et une démone. Ce n'était pas chose inédite en Pandémonium. Le genre n'avait aucune importance et la race non plus. L'amour ne devait pas être bridé, personne n'avait le droit de veto sur une chose que nulle ne pouvait contrôler. Mais il y avait une règle qu'ange et démon devaient respecter par-dessus tout, c'était ancré dans leur gène, génération après génération. Aucun, depuis que le monde fut monde, n'avait osé ne serait-ce que penser à briser cette règle. Celle-ci était simple, à aucun moment, un ange et un démon ne devaient souhaiter faire un enfant ensemble. Voyez-vous, les anges et les démons pour se reproduire n'avaient pas besoin de s'unir charnellement et devaient juste prier les premiers-nés pour avoir un bébé. Alors dans les couples interraciaux, l'ange souhaitait de son côté et le démon du sien, faisant naître ainsi deux bébés, un ange et un démon. Ceci n'était pas si rare que ça et cela convenait à tout le monde.

Sauf que ces deux femmes voulaient une chose peu commune en cette région : être mère du même enfant. Mais comment faire ? Même l'adoption n'était pas possible, car un ange ne pouvait adopter qu'un ange et un démon qu'un démon. C'était une règle injuste et plus le temps passait plus leurs cœurs s'accrochaient à cette envie. Elles souhaitaient être mères du même enfant, mais n'osaient pas le prier, conscientes qu'elles risquaient une condamnation terrible. Et puis, sans prière véritable, aucun premier-né n'allait y répondre, non ? En effet, ce ne fut pas un premier-né qui y avait répondu, mais l'Ange de la Mort, par qui les Anges et les Démons furent créés.

C'était ainsi qu'un matin en revenant de la douche, le couple eu la surprise de découvrir un magnifique bébé blond dans leur lit. Outre le fait de n'appartenir physiquement à aucun genre au vu de son hermaphrodisme, chose unique pour les deux espèces, l'enfant avait les ailes à la fois noire et grise. Il était donc des deux races car les démons naissaient avec les ailes noires, là où les anges les avaient grises. Les deux femmes, heureuses, fut bien vite à ses côtés pour se montrer affectueuses. Loin de voir que leur bracelet, compteur de monnaie, voyait les bonnes et mauvaises actions chuter jusqu'à zéro et continuer dans le négatif encore et encore.

Soudainement de part Pandémonium, une alarme des plus stridentes résonnait. La plus haute île s'était mise à trembler, ouvrant une caverne qui séparait Paradisum d'Infernum. Là dans cette caverne, trônait une grande statue, celle de l'Ange de la Mort, la mère et le père des races célestes, oublié depuis des millénaires. Car les démons priaient les statues des premiers-nés démoniaques, là où les anges priaient celles angéliques. L'Ange de la Mort était les deux à la fois, hors son emplacement n'était pas adéquate pour un pèlerinage sans joute verbale et il fut tout simplement mit de côté avant que les nouvelles générations ne soient pas mit au courant de son existence.

Mais alors que les mères nommaient l'enfant Aziraphale, tout trois furent téléporté en Iustitia, lieu de justice par excellence. L'envie de fuite ne pu même pas germer dans leur esprit, car elles étaient encerclé de soldats. Un jugement avait été proclamé par le grand conseil. Celui-ci était composé de sept Princes pour les démons et sept Séraphins pour les anges, êtres sacrés que les premiers-nés avaient ramenés à la vie car ayant énormément servie un péché ou une vertu durant leur vivant. Le verdict était tombé tel un supplice  : exécution définitive.

Dans un premier temps, des équipes de soldats étaient aller se poster devant chaque statue des premiers-nés, allant même sur celles des capitales alors que rare étaient ceux sauver par Paradisum ou Infernum. Et c'était en allant du niveau Supérieur au niveau Inférieur que la caverne qui était sur le chemin, fut trouvé et en voyant la statue, un groupe y était resté. Ainsi, les soldats étaient sûr de pouvoir récupéré l'un des êtres si jamais une statue le ramenait. Car exécution définitive, voulait bien dire définitive. D'ailleurs, leur noms allaient être banni du temple, empêchant tout prêtre et prêtresse de les ramener à la vie. Pour ainsi dire, murmurer l'un des prénoms allait être des plus tabou.

Le bourreau, un démon, avait tué la démone sur la place prévu à cet effet. Il avait ensuite attendu l'appel par orbe pour lui signaler qu'elle n'était pas revenu. Suite à quoi il avait exécuté l'ange. Elle non plus n'était pas revenue. Était arrivé le tour du bébé. Les enfants étaient sacrés aussi bien pour les anges que pour les démons, mais cet être était une aberration. Alors, il l'avait tué le plus rapidement possible, regardant avec soulagement son corps se désintégrer. Cependant, un soldat était revenu avec l'enfant : l'Ange de la Mort l'avait ramené à la vie. Ses ailes étaient devenu entièrement blanche, de petites cornes étaient présentes sur son front et une auréole se nichait au-dessus de sa tête. Il était à la fois Séraphin et Prince, un tel mélange n'était pas bon. Alors le bourreau avait refait son travail et un autre soldat était revenu avec l'enfant dans les bras. Sept fois. Sept fois le bourreau l'avait tuer et l'enfant revenait de plus bel. Comme rien ne changeait, le conseil avait déclaré que chaque année à cette date, on tenterait de tuer l'enfant.

En attendant cette date fatidique, au vu du rang et de l'origine de l'enfant, il fut dit qu'il serait placé sous la surveillance du temple en Fidem. Loin de le mettre avec les autres enfants, qui étaient destiné à la foi, afin de ne pas les corrompre, Aziraphale avait eu le droit à une chambre pour lui tout seul. À chaque fois, un prêtre de chaque race venait s'occuper de lui en même temps. Mais nul ne s'y arrêtait trop longtemps pour éviter de s'y attaché : l'enfant était destiné à mourir.

Chaque année, lors de son exécution, anges et démons se réunissaient à la Statue de l'Ange de la Mort, l'accueillant avec des tonnes de cadeaux, allant des bijoux aux poignards, en passant par les poupées et les bonbons. Ainsi donc, sa pièce devenait vite peuplé. À ses cinq ans, Aziraphale avait obtenu son bracelet, permettant ainsi de gagner des points verts lors de bonnes actions et des points rouges lors de mauvaises actions. Tantôt bien, tantôt mal, il semblait ne pas favoriser un camp, se montrant plutôt neutre, mieux encore : il agissait sans réfléchir aux conséquences vis-à-vis des compteurs.

Grandir voulait dire apprentissage, alors quand il eu six ans, les prêtres et prêtresse avaient été d'accord pour lui enseigner en plus des bases de tout savoir, la magie de résurrection. Mais il avait moins de cours que les autres élèves et était souvent seul avec un livre. Cette magie était réputé complexe d'où pourquoi on commençait son apprentissage tôt, ayant dans l'espoir d'en faire usage une fois la trentaine passé. Alors comment diable avait-il pu finir son apprentissage à dix ans seulement ?

Vivre en ermite pesait de plus en plus sur l'enfant qui passait son temps à s'ennuyer. Alors quand il n'eu plus rien à étudier sur la résurrection et voyant là un enfant extrêmement doué en magie, les prêtres et prêtresses firent appel à quatre personnes. Ces quatre-là, deux anges et deux démons, étaient sur la liste d'attente pour bénéficier d'une résurrection d'un proche. Toute résurrection nécessitant paiement, un marché leur avait été donné : instruire en magie blanche, grise et noir Aziraphale, alors le paiement serait fait. Les domaines étudiés avaient été très variés et l'enfant avide de savoir se faisait bon élève tant que les exercices pratiques pointaient vite leur nez. Exceptionnel en tout point, l'Ange de la Mort, comme il était appelé à cause de la statue qui ne voulait pas le voir mort, se montrait très précoce pour l'utilisation de la magie. Mais pour autant, Aziraphale n'avait toujours pas le droit de sortir de sa chambre outre que pour aller se faire exécuter et encore, il y était emmené par portail.

Lors de la venue de sa quinzième exécution quelque chose avait changé. Outre le fait qu'il savait que ses quatre professeurs n'avaient plus rien à lui enseigner, son bourreau -toujours le même- avait jeté l'éponge. Il en avait marre, car en plus, aucun compteur ne lui faisait gagner de point. Pire encore, il en perdait considérablement. La place manquante, aucun bourreau n'eu envie de prendre la place. À quoi bon, l'Ange de la Mort, le Prince Séraphin, l'Ange Démoniaque, le Démon Angélique, finissait toujours par revenir. Cela en était même devenue une fête, vu le monde qui attendait son retour auprès de la statue !

Le conseil s'était réuni pour lui choisir un nouveau destin. Âgé de 15 ans, il n'avait commis aucun crime à part celui d'être né. Alors, une nouvelle chose fut proclamé : il était libre. Cependant, son rôle dans la société fut choisi à sa place. Aziraphale devait influencer les autres en bien ou en mal, se liant via des pactes avec certains pour les guider vers la lumière ou les noyer dans les ténèbres. Pour garder l'équilibre, il devait alterner de côté pour ce qui était des pactes. Évidemment, pas le droit de ne rien faire puisqu'il pouvait, à tout moment, avoir un contrôle du bracelet pour vérifier toutes les bonnes et mauvaises actions faites.

Apparence : Aziraphale est un adolescent de quinze ans de petite taille, ne mesurant pas plus d'1m55 pour un poids relativement fin. Androgyne de part son hermaphrodisme, il peut être complexe voir impossible de le voir en tant que garçon en se basant uniquement sur son apparence. Ses long cheveux blonds, lisses, lui vont jusqu'à ses hanches. Ses yeux sont d'une nuance entre le rouge et le marron, ne semblant pas vouloir choisir quoi prendre. Plus il y a de lumière plus cela devient marron et plus les ténèbres sont présentes, plus la couleur penche vers le rouge.

Vêtements : Bien qu'Aziraphale ne soit pas cotonné à une unique tenue, il est commun de le voir dans une toge dont les couleurs varient selon son humeur. La toge, souvent considéré comme une robe par les étrangers, est si courte que ses cuisses seront visible s'il n'avait pas la décence de porter un short de sport noir. Il peut lui arriver de porter de fines protections aux avant-bras. En guise de chaussures, il porte la plupart du temps des sandales aux nouages montantes.

Rang : Sans cesse ramener à la vie par la Statue de l'Ange de la Mort dont il a hérité officieusement du titre, Aziraphale est considéré par les anges comme étant un Séraphin et par les démons comme étant un Prince. Ce haut rang, outre de lui donner des attributs particuliers, lui confère un statut supérieur aux autres des deux races. Ainsi donc, il n'est pas rare de voir, par exemple, un démon ou un ange lui donner son siège lors d'un voyage ou encore de le voir ne pas faire les fils d'attente sans qu'aucun ne se mettent à se plaindre. Sans oublier les offrandes qu'on lui fait aux pieds de la Statue.

Il peut choisir de faire apparaître ou de garder invisible ses attributs angéliques et démoniaques. En tout cas, s'il souhaite s'en servir, cela deviendra automatiquement visible. Déjà, de prime abords, Aziraphale possède une paire d'aile dont les plumes semblent tantôt d'une blancheur pure tantôt d'une noirceur terrifiante et des fois d'un magnifique mélange des deux. La couleur semblant varié selon ses bonnes et mauvaises actions. Ses puissantes ailes peuvent le porter bien au-delà des nuages avec une certaine aisance. Il peut se munir d'une paire de cornes sombre dont la forme change assez souvent tout en restant purement décoratif. Au-dessus de sa tête, une auréole doré y stationne, entièrement tactile, la croyance veut qu'elle porte chance. Il n'est pas possible de l'en séparer, l'auréole ne pouvant s'éloigner de plus d'un mètre de lui.

Inventaire : Son bracelet, permettant de comptabiliser ses bonnes et mauvaises actions, est blanc et présent sur son poignet gauche, bien que s'il ne l'utilise pas, il est invisible. Aziraphale est en possession de quatre armes, deux bénites et deux maudites, qui quand il ne s'en sert pas prends l'apparence d'accessoires vestimentaires tel qu'une ceinture ou encore un bijou ou un foulard, la forme prise variant selon ses envies. Pour leur donner leur forme d'origine, il n'a besoin que de le souhaiter, alors, l'accessoire disparaitra et l'arme prendra place dans la main souhaité. Acquisition récente, il est en plein apprentissage pour y manier avec précision et expertise.

En guise d'arme bénite de distance, il peut compter sur son Arc de Cupidon dont les flèches aux bouts en forme de cœur permettent de modifier les sentiments des personnes pour les faire pencher du côté positif. En d'autres mots, cela enlève tous sentiments négatifs, pour aller vers le neutre ou le positif, pouvant passer de la tristesse à la joie ou encore de la haine à l'amour. Le degré et le temps des effets dépends de chacun. Les flèches qu'il possède à l'infini disparaissent une fois la cible touché sans lui faire le moindre mal. Sa seconde arme de cette catégorie est son Harpe de Sommeil. Tout comme le nom l'indique, il permet d'endormir les personnes l'écoutant en jouer, excepté lui-même évidemment. Les effets peuvent aller du calme, à la somnolence et au sommeil, le tout pouvant s'accentuer s'il rajoute sa voix et se stoppe automatiquement quand il termine d'en jouer.

Pour ce qui est des armes maudites, exclusivement de contact, il peut compter sur ses Doubles Poignards de Sang. Apparaissant en même temps à chaque fois car considéré comme étant une même arme, ses poignards lui permettent de transférer la vie de sa cible à lui-même. En gros, quand il blesse quelqu'un, cela lui permet de récupérer de ses blessures plus rapidement et dans le cas où il est en bonne santé, cela lui permet de récupérer de l'énergie. Sa seconde arme est sa Faux de la Mort, unique arme en son genre, il l'a trouvé auprès de la statue de l'Ange de la Mort. Pouvant s'utiliser qu'envers un adversaire en défaite, soit en incapacité de se défendre/d'attaquer ou ayant abandonné, il permet de capturer le corps et l'âme de sa cible. Cette dernière se désintègre automatiquement pour se faire stocker dans l'arme. Aziraphale ne peut pas choisir qui il peut laisser partir de son emprise. Les prisonniers, se voient enfermer dans un même labyrinthe avec des créatures toutes plus étranges les unes que les autres. Si aucun ne peut véritablement mourir là-bas, se faire tuer équivaut à une téléportation aléatoire dans le labyrinthe. Le but ? Trouver le centre du labyrinthe, c'est là que l'esprit d'Aziraphale peut aller quand il le souhaite, y allant automatiquement quand il dors : c'est une salle de jeu immense. Chaque prisonnier, une fois cette salle atteinte peut alors participer à une série de jeu dont le vainqueur sera libérer, tandis que les perdants au delà du second et du troisième se voient téléporter dans le labyrinthe. Le temps ne s'y défile pas comme dans la réalité et il peut arriver qu'Aziraphale libère plusieurs personnes en une nuit, comme il peut ne pas en libérer pendant un mois. Généralement, en sortant, les prisonniers ont tendance à fuir Aziraphale car pouvant avoir l'impression d'avoir vécu des millénaires de tortures. D'autres, au contraire, peuvent vouloir le servir. Dans les cas, les prisonniers peuvent choisir là où ils vont réapparaître.

Pouvoirs : Chaque ange et démon possèdent de base quelques facultés de naissance en commun de part leur mode de reproduction particulière. Aziraphale est complètement insensible aux maladies et aux poisons, tout comme il n'est aucunement affecté par le froid, le chaud ou encore le feu. Il ne peut donc pas savoir s'il fait froid ou chaud, tout comme il ne trouve pas déplaisant de toucher de la neige avec les mains ou de passer à travers du feu. Ses poumons peuvent s'adapter à toute situation, ce qui lui permet de pouvoir aussi bien respirer sous l'eau que de ne pas suffoquer en absence d'air. Possédant une vision nocturne, il n'est aucunement dérangé par le manque de lumière. Sa force est plutôt impressionnante, pouvant porter des charges de plusieurs tonnes. Et pour finir, il possède une agilité plutôt impressionnante, lui permettant de faire de nombreuses acrobaties.

Depuis la nuit des temps, les anges et les démons ont pour habitude de faire des pactes magiques. Cependant, le temps passant, c'est une chose de moins en moins fréquente, si bien qu'Aziraphale est l'une des rare personne à en proposé puisque c'est son rôle dans la société. Le pacte consiste à se lier avec l'être ayant besoin de son aide, nécessitant qu'un simple mélange de sang. L'être doit donner un objectif qu'il souhaite atteindre avec son aide. Nul besoin d'un quelconque paiement car son compteur vert ou rouge augmentera drastiquement à la fin du contrat. Devant respecter l'équilibre des choses, Aziraphale est obligé de prendre un pacte de chaque côté, que cela soit en simultané ou l'un après l'autre.

L'utilisation de la magie puise dans une ressource que les anges et démons nomment éther. L'éther se divise en deux catégories : pur et sombre. La magie blanche puise dans l'éther pur, la magie noire puise dans l'éther sombre tandis que la magie grise puise dans les deux. Il faut voir les deux catégories comme deux récipients dont la taille varie d'un individu à un autre ou encore de son habitude à faire usage de la magie. Ces récipients sont remplis d'un liquide qui est vidé au-fur-et-a-mesure que l'être use de la magie, mais aussi se remplis au-fur-et-à-mesure qu'il se repose, n'use plus de magie ou consomme certains breuvages de régénération. Un ange ne possède qu'un récipient d'éther pur et un démon ne possède qu'un récipient d'éther sombre. Aziraphale étant un mélange des deux, il s'est vue doté de deux récipients, ce qui explique pourquoi il possède des facilités dans l'utilisation de la magie à un âge précoce. De base, il a tout simplement plus de ressource en éther que les autres et comme il a continué à user de la magie, il a continué à creuser l'écart avec les autres. Cela explique, en outre, qu'il possède autant de compétences magiques dans des domaines variés : il a les ressources nécessaires pour être polyvalent sans que cela ne vide entièrement ses récipients. La magie grise puisant dans les deux. Un récipient vide n'est pas grave en soit, il ne peut juste plus faire de la magie correspondante et doit donc attendre d'avoir plus d'éther. Il est bon de noter qu'il sait instinctivement s'il possède assez d'éther pour faire telle magie.

La magie blanche et la magie noire lui fut enseigné avec un concept simple : un domaine en magie blanche doit trouver son opposé en magie noire afin de garder l'équilibre entre l'éther pur et sombre. L'art de la Guérison est un domaine très grand et sans doute le plus complexe. Permettant de diagnostiquer les maux, du corps comme de l'esprit, et de pouvoir ainsi envisager un soin précis et fait sur-mesure. Chaque donné doit être prise en compte, allant de la taille, du poids au dernier repas, sans oublier la race. Évidement la guérison d'urgence est plus rapide dans son exécution, mais le patient aura tout de même besoin d'autres soins par la suite. Son contraire est, sans conteste, le domaine des Malédictions. Sombre art, il consiste à rendre malade une cible avec pour tout besoin la création d'une poupée magique avec l'aide d'un simple cheveux de la cible. Les malédictions sont des folies et phobies que seul la destruction de la poupée permet de s'en délier. L'Ombre est le meilleur moyen de se cacher, permettant de se mêler aux ombres existantes pour se soustraire à la vue de tous. La Lumière, de son côté, est une magie d'attaque, usant de la lumière naturelle ou artificielle pour l'orienter vers l'ennemi et en faire quelque chose de tangible. La protection par excellence est le domaine des Boucliers. Physique comme psychique, pour soi, autrui ou un lieu, temporaire ou en temps défini, le choix se montre très vaste. Son opposé est le domaine du Psychisme, ce qui consiste à attaquer psychiquement l'esprit de la cible pour la déstabiliser, la déconcentrer ou tout simplement lui donner des maux de tête.

Les deux domaines qu'il use en magie grise ne sont pas par paire, car cette magie se veut plutôt neutre. Le domaine jugé le plus complexe est celui de la Résurrection qui est la capacité de faire revenir à la vie un être décédé. Si ramener les créatures à la vie peut être simple bien que l'animal peut être complètement différent et adopté un physique varié, ce n'est pas le cas pour un être. En effet, il faut être capable de le récupérer dans l'au-delà, puis de l'aider à récupérer son corps ou de le reconstruire si celui-ci n'a plus d'existence. On comprends donc pourquoi, lors de son retour l'être est épuisé. Si la Résurrection lui demande un certain temps d'exécution, variant en fonction du temps que l'être est resté mort, Aziraphale use un dixième d'éther, de chaque côté, ce qui est bien loin des trois quarts qu'use un prêtre ou une prêtresse lors d'une même action. La magie de l'Aura permet a Aziraphale de voir les auras des êtres l'entourant et savoir par ce simple fait si l'être visé fait plus de bonnes ou mauvaises actions. En effet l'aura sera soit blanche si le bon côté l'emporte, soit noire si le mal l'emporte et enfin grise si le neutre gagne. Seuls les plus grandes actions sont prises en compte, par exemple, tuer ou sauver quelqu'un. Il est bon de noter que la balance peut changer de côté en faisant une action contraire : tuer quelqu'un et en sauver une autre. Les deux s'annulant mutuellement, rends donc l'aura grise. Les auras ne peuvent pas être camouflé, de ce fait, Aziraphale peut découvrir l'aura des êtres invisibles.

LA RÉGION

PANDÉMONIUM (Sud-Est) - Peuplant les cieux, la région est un vaste complexe de 8 îles flottantes à différents niveaux. Nul crainte, il existe des bateaux volants, des dirigeables et même un réseau de métro permettant à tous de pouvoir accéder à chaque île depuis un petit port situé à la frontière de la région. Chaque île possède un bon côté situé sur la partie Supérieure et un mauvais côté situé sur le partie Inférieure.

Pandémonium est maîtresse des opposés : ange et démon, vertus et péchés, lumière et ténèbres, bien et mal, richesse et pauvreté, règles et anarchie, végétarien et carnivore... Contre toute attente, nul guerre ne règne entre les hauts et les bas, pour autant les uns continues de vouloir corrompre les autres, tentant de faire croire que là en haut c'est mieux et là en bas c'est cool. La mixité prends sa place, dépendant grandement des îles. Mais ce n'est pas une société des plus simple, car son système monétaire se base, que cela soit pour les natifs ou les arrivants d'autres régions, sur les bonnes et les mauvaises actions. Alors quel côté choisirez-vous ? Celui où on se prélasse avec une manette dans les mains ou celui où on fait du sport h24 ? Celui ou on vie dans une somptueuse villa ou celui où on dors dans un bidonville ? Comment ça ce sont deux extrêmes ?

Bienvenu à Pandémonium, la région où la moindre action peut drastiquemement faire pencher la balance !

LA VIE SUR L'ÎLE

Min-Su avait eu besoin d'un temps d'adaptation. Déjà, il était passé par un état de nervosité si grande qu'il n'arrêtait pas de s'évanouir. On l'avait tout de suite conduit à l'hôpital où tout un tas de gens prenaient soin de lui et le pouponnait. Ensuite, une fois qu'il avait accepter de croire que tout cela était réel, il avait eu besoin d'une période d'apprentissage. Car c'était différent de savoir que son personnage pouvait faire telle chose et le faire soi-même. Bon, au moins, il n'avait eu besoin d'autre chose que de son imagination pour faire face à ses lacunes, car apparemment, il savait comment faire usage des facultés de sa nouvelle identité. Il avait donc fait quelques entraînements plus ou moins dans son coin. Et que dire... Et bien, il avait fait quelques catastrophes. Il avait manqué de mourir en volant. Encore heureux qu'un démon l'avait récupéré. Quel crétin ! Au moins, la nouvelle de son séjour à l'hôpital pour maux inconnus avait fait le tour de la région. De ce fait, les quelques accidents dont il avait été l'auteur furent excuser.

Plus le temps passait et plus Min-Su voyait son passé disparaître, si bien qu'il était devenu Aziraphale avec quelques différences notoires : son caractère était inchangé. Encore heureux que Min-Su s'était basé sur son propre caractère pour concevoir Aziraphale ! Enfin, si on oubliait sa nervosité que tous avait mit comme conséquence de ce maux inconnu.

Remis sur pied et pouvant à nouveau user pleinement de ses capacités, il pouvait donc se lancer dans le rôle qu'on lui avait donné. Même s'il ne savait absolument pas comment il était censé faire. C'était bien beau de lui dire qu'il devait faire des pactes avec d'autres, mais comment devait-il amené cette histoire ? Demander à tous les passants ? Faire des affiches ? Et si on lui demandait de tuer ?! Tout ça lui foutait la trouille. Et en plus, il ne savait même pas vers qui se tourner ! Et puis, il était curieux d'explorer les autres régions. Après tout, son rôle s'étendait à tout l'île...