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Un visiteur inattendu - ft. Fern
Mael Emrys
Date d'inscription : 17/07/2021
Messages : 12

Identité sur l'île
Région: Rives d'émeraude
Mael Emrys
Un visiteur inattendu

ft. Fern


En six ans, rien avait changé.

La lumière de la fin de journée perçait à travers les hautes fenêtres et elle baignait la pièce d'une étrange lueur. La faute à la poussière dans l'air, sans doute, qui, en voletant un peu partout, accentuait l'ambiance mystique des lieux.

A moins que ça ne soit à cause de ses visages figés dans le temps. Leurs expressions à jamais gravées dans la pierre variaient d'une personne à l'autre. Certains semblaient effrayés, d'autres choqués. La plupart n'avait pas eu le temps de comprendre ce qu'il se passait quand ils furent frappés par la malédiction. Sa Majesté Cadwaladr se tenait au centre de la pièce. La carrure imposante, sa cape volant dans son dos, il gardait le bras tendu vers un adversaire invisible. Lui, c'est une expression crispée de colère qu'il affichait. On pouvait presque l'entendre hurler. A ses côtés, ses fils. Si Bran levait le bras pour se protéger, Rhys le brave s'apprêtait à dégainer son épée.

Des pas résonnèrent dans la vaste pièce, brisant le silence qui pensait sur ces lieux maudits. Le dos voûté par la fatigue et l'ennui, le troisième prince s'avançait entre ces hommes et ces femmes de pierre. Il avait une pensée pour chacun d'entre eux. Après tout, n'était-il pas responsable de ce qui leur était arrivé ?

Il s'arrêta devant son père, l'air tendu. Sans même pouvoir l'entendre, il savait ce qu'il lui reprochait. Cela se lisait dans ses yeux. Le roi avait honte de ce fils si chétif, si stupide. Un bon à rien.

Le jeune homme serra les poings et jura tout bas. Imbécile ! A pas pressés, il prit une énième fois la fuite et s'enfonça dans les dédales sombres du palais.




Dehors, le soleil déclinait à l'horizon, colorant les eaux turquoises de teintes roses et orangées. Les bateaux pliaient leurs voiles et les vendeurs de rue rangeaient leurs étalages. Bientôt, chacun retournerait chez soi pour rejoindre maris, épouse et enfants. Sauf Alaric et Robert.

Les deux soldats montaient la garde à l'entrée du palais depuis plus de deux heures déjà. L'après-midi touchait à sa fin, mais l'air demeurait lourd et étouffant. L'astre solaire brillait encore dans le ciel, mais ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'il ne soit chassé par de gros nuages gris. Dans quelques heures à peine, l'orage gronderait et apporterait des averses tant attendues.

Alaric et Robert portaient fièrement les couleurs de leurs royaumes sur leurs tabards blanc et azur. Les bannières qui flottaient au dessus de leurs têtes reprenaient ces mêmes couleurs. Elles étaient flanqués d'un lion d'or, debout sur ses pattes arrières, rugissant vers un soleil inatteignable : l'emblème du Royaume.

La relève tardait à arriver, les deux hommes commençaient à fatiguer. L'un d'entre eux -un petit rouquin du nom d'Alaric- releva sa visière et posa sa lance contre les lourdes portes de bois. Son compagnon fronça les sourcils, intrigué.

« Ben qu'est-ce que tu fais ?

— Une pause ! Ça ne se voit pas ? J'en ai marre de poireauter pour rien. Elles sont pas payées, nos heures sup' ! »

L'autre soldat ne pouvait qu'acquiescer. Finalement, il délaissa lui aussi sa lance et retira même son casque. Il secoua la tête et ses cheveux bruns collés à son crâne par la sueur. Qu'est-ce qu'il fait chaud sous ses casques !

Avec mépris, son camarade désigna le palais dans leur dos.

« Et puis à quoi ça sert, en plus ? C'est pas comme si quelqu'un allait venir !

— Ya quand même un sacré trésor là-dedans, rétorqua l'autre soldat avec une moue perplexe. Et la famille royale. Tu imagines si quelqu'un vient s'en prendre à eux ?

— Arrête, ne dis pas n'importe quoi !

— Et si... Et si yavait un truc à l'intérieur et qu'on nous faisait surveiller les portes pour ne pas qu'il sorte ? Du genre... »

Il baissa d'un ton, même lui trouvait le fond de sa pensée ridicule et il n'osa pas le dire trop fort.

« Un fantôme.

— Mais que t'es bête, pesta le rouquin en roulant des yeux. Le soleil te monte à la tête ! Viens, on va se poser à l'ombre. »

Et sans attendre l'aval de son collègue, Alaric quitta son poste pour se diriger quelques mètres plus loin, à l'ombre des hauts murs d'enceinte. Robert hésita, mais vint le rejoindre.

Il leva ensuite les yeux vers le château. Si jadis la bâtisse était un symbole de richesse et de pouvoir, aujourd'hui, elle n'était que la triste illustration d'une sombre tragédie. Le bâtiment se dégradait de jours en jours et le temps salissait les pierres blanches du palais. Le soldat ne voulait même pas imaginé l'intérieur : la poussière, les toiles d'araignées... Tous ces gens pétrifiés ! Condamnés à une éternité d'enfermement ! Si seulement quelqu'un pouvait venir les sauver...

Il ne pouvait pas se douter que le héros de l'histoire se trouvait déjà dans les murs du palais.



Le plan du château:


Mer 21 Juil - 14:33
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Fern
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Crédits : Link, Breath of the Wild (by Kaninn)

Identité sur l'île
Région: Dunes de Saphir
Fern



icon du personnage
Un visiteur inattendu
feat. Mael Emrys

Fern était venu sur la plage afin de s’échapper.

Ce n’était que la seconde fois, depuis son arrivée dans le Livre des débuts d’histoires’ quelques mois plus tôt, qu’il s’y retrouvait. Ce n’était pas sa plage, non - elle n’était même pas suffisamment rapprochée du petit coin de l’île qu’il appelait le sien pour qu’il soit en mesure de les considérer comme étant adjacents - et pourtant. Il y avait quelque chose ici qui lui avait donné envie d’y revenir, après la première fois qu’il y avait vagabondé par accident alors qu’il voyageait partout où ses pieds voulaient bien l’emmener, loin du désert bleu qui semblait presque sans fin de sa propre région.

Et une fois encore, il avait ressenti le besoin de partir. S’éloigner des monstres de sa propre création qui l’effrayaient parfois tellement que seul son instinct nouvellement acquis était en mesure de l’empêcher de se faire réduire en morceaux. Fuir le fait que pour continuer l’histoire qu’il avait commencé lorsqu’il avait fait couler l’encre sur le papier, il allait devoir jouer au héros, et que s’il n’avait pas l’intention de poursuivre son propre récit, pas maintenant, cette certitude n’aidait pas à faire disparaître le poids de la culpabilité au creux sa poitrine, ou à faire taire la voix sonnant suspicieusement comme la sienne qui n’avait cesse de lui répéter qu’il n’y n’avait absolument rien d'héroïque en lui.

C’est donc à la plage qu’il était allé, s’asseyant dans un sable qui ressemblait bien plus à ce qu’il se souvenait du monde réel et regardant les vagues faire leur va-et-vient jusqu’à ce qu’éventuellement, l’ennui ait fini par se pointer, accompagné de ce besoin de faire quelque chose, n’importe quoi, pour s’en débarrasser. Et après l’ennui était venu la curiosité. Parce que Fern avait vu la petite ville tout prêt du port qu’on pouvait apercevoir au loin, et au-dessus de la colline, le palais aux murailles blanches qui, de là où il était, semblait tout aussi grandiose que solitaire.

Et quel meilleur moyen de se changer les idées que d’aller explorer le château d’un royaume inconnu?

En chemin, Fern s'assura de garder sa capuche sur le dessus de sa tête; on ne pouvait jamais être certain de ce à quoi les habitants d’une région pouvait bien s’attendre dans leur partie de l’île, et si normalement ça ne l’aurait pas vraiment dérangé, la dernière chose qu’il voulait était de causer la panique alors qu’il ne voulait pas être remarqué.

L’excursion jusqu’au village ne fut pas particulièrement longue, et la marche dans les petites rues et ruelles jusqu’à la colline où se trouvait sa destination le fut encore moins. Le soleil commençait tout juste à baisser à l’horizon lorsqu’il s’approcha enfin suffisamment du palais pour remarquer les deux soldats qui gardaient ce qui semblait être l’entrée principale du château.

-Merde, murmura-t-il entre ses dents, se camouflant rapidement dans l’ombre grandissante de l’arbre à côté duquel il se trouvait.

Il aurait dû se douter que ça n’allait pas être aussi facile.

Tendant l’oreille, Fern ne pu s’empêcher de hausser un sourcil alors qu’il écoutait les plaintes des deux gardes qui, semblait-il, en avaient plus que marre de poireauter au soleil dans leur armure. La mention du mot ‘trésor’ attira aussitôt son attention; après tout, qui n’a jamais rêvé de découvrir un trésor dans un endroit mystérieux juste pour pouvoir dire que vous l’aviez fait? Le fait qu’il y avait possiblement quelque chose à l’intérieur - un fantôme, vraiment? - le fit à peine sourciller, Fern étant déjà en train de détailler les environs du regard afin de déterminer le meilleur moyen d’entrer dans le château.

N’empêche, il devait avouer que la conversation qu’il pouvait entendre entre les deux hommes était particulièrement amusante; pour peu, il y serait resté à les écouter jusqu’à ce qu’on vienne les remplacer s’il n’avait pas déjà décidé de son objectif.

Allez, pensa-t-il en s’approchant le plus silencieusement, ça doit pas être bien difficile. Ils ne portent même pas attention à ce qu’ils sont en train de faire! N’importe quoi. S’il faisait gaffe à ne pas attirer leur attention, il allait probablement arriver à traverser la cour et se glisser à l’intérieur sans qu’on ne réalise qu’il était là.

Et lorsqu’il ne voulait pas être vu, c’était toujours particulièrement difficile de le remarquer.

Des arbres aux buissons aux restants d’un puits délabré jusqu’au mur intérieur, Fern traversa la cour le plus discrètement possible jusqu’à ce qu’il atteigne une fenêtre qui semblait suffisamment grande pour lui permettre de s’y faufiler. Puis, dague à la main, il glissa cette dernière dans l’une des failles afin de la déverrouiller, grimaçant légèrement face au grincement qui résultait probablement des gonds rouillés de la fenêtre. Cessant de bouger le temps d’un instant, Fern tendit à nouveau l’oreille afin de s’assurer qu’on ne l’avait pas entendu.

Au vu de la conversation qu’il arrivait à percevoir de là où il était - apparemment, les deux gardes étaient maintenant en train d’avoir un débat sur qui vendait les meilleurs miches de pain de la ville -, on n'avait toujours pas réalisé qu’il était là.

Il ne lui fallu que quelques minutes de plus pour que l’ouverture soit suffisamment grande pour qu’il arrive à s’y faufiler. Se laissant tomber de l’autre côté en un nuage de poussière conséquent, Fern considéra fermer la fenêtre, finissant pas se décider à la laisser telle-quelle.

Après tout, on ne savait jamais quand on allait avoir à effectuer une retraite rapide.

Se retournant afin de voir ou il avait atterri, Fern détailla la pièce du regard avant de se figer à la vue des nombreuses silhouettes immobiles qui se trouvaient devant lui. Quelque chose dans l’expression de leurs visages, figés dans la pierre, semblait bien trop réel, presque viscéral, pour que Fern ne croit vraiment qu’il s’agissait de simples pièces d’arts accumulant la vermine.

Oh, se dit-il alors qu’un frisson lui parcourait soudainement l’échine, j’imagine que c’est de ça qu’ils parlaient, dehors, uh. Il n’était pas certain qu’un fantôme pouvait réellement faire quelque chose de ce genre, mais à moins que quelqu’un ait des goûts particulièrement douteux et un rien terrifiant en décor intérieur, il était clair que quelque chose était arrivé ici.

Et pas quelque chose de bien.

Posant la main sur la poignée de son épée, Fern jeta un regard presque indécis en direction de là où il venait d’entrer, avant de secouer la tête. Il était déjà venu jusqu’ici, il était tout simplement hors de question qu’il s’enfuit comme un gamin effrayé juste parce qu’il venait de tomber sur quelque chose qui se trouvait à être un peu - okay, d’accord, très - sinistre.

-Arrêtes de faire ta mauviette, imbécile. Tu vas pas laisser un paquet de statues te faire peur, quand même, fit-il à mi-voix, observant les alentours d’un regard empli d’une détermination nouvelle.

Et sur ce, Fern sortit de la salle dans laquelle il se trouvait pour se diriger vers l’un des nombreux couloirs du château, prêt à découvrir ce que ce nouvel endroit allait bien pouvoir lui offrir.

artemis | www
Dim 25 Juil - 8:07
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Mael Emrys
Date d'inscription : 17/07/2021
Messages : 12

Identité sur l'île
Région: Rives d'émeraude
Mael Emrys
Un visiteur inattendu

ft. Fern


Le chemin qu'emprunta l'intrus en quête d'aventure fut exactement le même que celui du prince, à la différence près que le second connaissait par cœur les couloirs qui s'offraient à lui. Les longues allées dallées de marbre n'avaient plus aucun secret et ce depuis des années.

Enfant, il les parcourait en courant, criant après ses frères pour les attraper. Un jeu idiot. Rhys courrait toujours plus vite que lui et Bran connaissait les meilleurs cachettes du château. Ses aînés avaient grandit plus vite que lui et il s'était retrouvé la cible de leurs plaisanteries d'enfants. On ne jouait plus avec le petit Mael, on l'embêtait. Et cela s'en trouvait être bien plus amusant.

Il soupira en y repensant. Les souvenirs hantaient le château et Mael s'y retrouvait prisonnier. Chaque pas, c'était un moment du passé qu'il redécouvrait. Qu'il découvrait. Il n'aurait pas su le dire. Tout lui semblait familier, et pourtant si étranger.

Quittant brusquement ses réflexions, le prince se décala sur le côté pour éviter la pauvre Elsie et ne pas la bousculer. Si elle chutait, elle finirait en miettes et il n'y aurait plus aucun moyen de la ramener. La servante portait toujours son plateau dans les mains, les cheveux noués en un rapide chignon. Elle retournait à la Grande Salle lorsque la malédiction tomba et, prisonnière de la pierre, elle n'eut pas le temps d'aller plus loin.

Il l'aimait bien, la petite Elsie. Il la salua d'un signe poli de la tête, comme si elle pouvait encore le voir, et passa son chemin.

Pour atteindre la bibliothèque, Mael devait emprunter le "Couloir aux cent visages", nommé ainsi car des portraits ornaient le mur. Il n'y en avait pas cent, pas la place, mais une grande partie des souverains du Royaume avait le droit à sa petite représentation.

La lumière du soleil déclinant filtrait à travers les fenêtres trop épaisses et éclairait les visages peints à l'huile. Dans son cadre d'or richement décoré, le roi Cadwaladr affichait un air plutôt paisible. Pourtant, Mael ne voyait dans le regard de son père que de la sévérité et du mépris.

C'était un portrait familial. Aux côtés du roi se tenait la reine et autour d'eux, leurs trois enfants. Mael se souvenait exactement du jour où le peintre était venu. Mère avait fait habillé ses fils comme si c'était un jour de fête, chacun avait choisi les plus beaux de ses habits. Rhys se pavanait comme un véritable roi et Bran ricanait à chacune de ses imitations.

Il avait fallut rester des heures debout, à sourire au peintre. Ce petit manège avait duré plusieurs jours. Il n'en gardait aucun bons souvenirs, il ne comprenait pas pourquoi il souriait autant sur ce tableau.

Mael se détourna rapidement, il avait autre chose à faire. Il atteignit l'une des tours du château, sa préférée. Il poussa la porte de bois, la laissant entrouverte après son passage et grimpa au sommet.

Gravir l'escalier en colimaçon était un véritable calvaire. A chaque pas, le prince maudissait l'architecte stupide qui avait créé une telle torture ! Lui qui n'était pas bien grassouillet ne passait qu'à peine tant le passage était étroit. La hauteur des marches forçait le prince à faire bien des efforts et cela musclait malgré lui ses belles gambettes. Ses cuisses, elles, lui faisaient mal.

Mael comprenait bien l'utilité d'un tel escalier lors d'une attaque ennemie, pour ralentir et freiner la progression des troupes adverses... Mais au quotidien, c'était épuisant.

Soufflant comme un vieillard, le prince arriva au sommet des marches. Il se stoppa au milieu du couloir, la main sur le cœur, le temps de reprendre son souffle. Chose faite, il s'avança dans la bibliothèque. Le vieux parquet craquait sous ses pieds, comme à chaque fois.

Une lampe à huile reposait sur un meuble, près de la fenêtre. Il aurait été idiot d'utiliser une torche dans un endroit aussi riche de combustibles, mais il fallait bien s'éclairer quand tombait la nuit. D'un geste habile de la main, soufflant une brève formule magique, le prince fit jaillir une petite flamme dans la coupelle de terre cuite. Sa réussite lui arracha un sourire.

S'il devait choisir son endroit préféré dans le château, il choisirait celui-là, la bibliothèque. Un lieu de savoir et de paix, regorgeant de secrets et de mystères.

Et puis, ici, il était seul.

Ou presque.

Un craquement retentit dans son dos et Mael fit volte-face. Il avait pris l'habitude des bruits du vieux bois, mais cette fois-ci, c'était différent. Une ombre noire surgit de dessous l'étagère et fila dans sa direction.

Pris de peur, le jeune prince se recula brusquement. Son coude heurta le meuble d'à-côté et la lampe vacilla. Mael voulu la rattraper, mais elle chuta, heurta le parquet et vola en éclat. Le jeune homme laissa échapper un juron et le rat fila entre les morceaux de terre cuite.

« Sale bête ! Hors de ma vue ! »

Depuis le temps, Mael ne s'était toujours pas habitué à ses colocataires poilus. Il s'empara de son bâton magique et frappa le sol à plusieurs reprises pour chasser la bestiole loin de lui. Quel vacarme !

L'animal passa la porte et dévala les escaliers à toutes allures. Arrivé au rez-de-chaussée, il poursuivit sa course droit devant et fila entre les pieds du parfait inconnu qui explorait les lieux.

Jeu 29 Juil - 11:31
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